“Real freedom is to see things as they are” (Daisetz Teitaro Suzuki)

Delphine Quême mène depuis une dizaine d’années un projet artistique visuel ainsi qu’un travail de commande autour des lieux et détails de lieux.

Son travail est exposé en France et à l’étranger et des tirages sont régulièrement vendus à des architectes, des collectionneurs et des particuliers.

Elle est d’origine française et allemande et se reconnaît une filiation avec l’école objective allemande (Candida Höfer, Andreas Gursky, Thomas Struth …).

EXPOSITIONS / EXHIBITIONS

2024 : Exposition monographique : “Chromatic thoughts”, Gallery of modern art Space place, du 21 sept au 5 oct, Nizhny Tagil, Sverdlovsk Oblast, RUSSIA

2022 : Exposition collective “12th anniversary”, Galerie A Smith, Johnson City, TX, USA

2021 : Exposition collective “White”, du 10 au 22 septembre, Blank wall Gallery, Athènes, Grèce

2020 : Exposition collective “Making strange”, curateur : Douglas Beasley, galerie Praxis / Photo arts center, Minneapolis, USA

2020 : Exposition collective “Mirrors and reflections”, galerie Millepiani, Rome (Italie) - commissariat d’exposition : Loosen Art magazine

2019 : Exposition collective SAIF, Espace Niemeyer, Paris

2018 : Exposition collective "Interiors", curateur Elizabeth Avedon, galerie A Smith, Johnson City, TX, USA

2015 : Exposition monographique : "Delphine Quême, Peoplelessness", galerie Art'inn Concept Store, Paris, FRANCE

2014 : Exposition monographique : "Delphine Quême, Théâtres", Théâtre de l'Etoile du Nord, Paris, FRANCE

PRIX ET RECOMPENSES / REWARDS

2022 : Finaliste 3ème édition du Concours photographique Territoire(s) in Seine Saint Denis

2021 : Listée parmi les 20 meilleures femmes photographes de l’année par le magazine américain Phoblographer

2021 : The Motif Collective - shortlisted nominee - Minimalism competition

2020 : Fine arts photography awards - nominee Open theme category (professional photography section)

2019 : Merit award All About Photo magazine - “Shadows” competition, USA (issue #9, december 2019)

2018 : 1er prix concours "Interiors", curateur Elizabeth Avedon, galerie A Smith, Johnson City, TX, USA

PUBLICATIONS

Texte sur la photographie écrit pour le philosophe FRANCOIS JULLIEN :

https://francoisjullien.hypotheses.org/1940

2023 :  publication dans La leçon inaugurale de Mieke Bal au Collège de France, Fayard   

2023 :  citation dans le livre du philosophe Jean Luc Giribone Par delà la sagesse, Le Seuil

2022 :  publication dans Une artiste / Un monument - Ann Veronica Janssens au Panthéon, Editions du patrimoine, CMN

2022 :  publication dans Les tiers lieux culturels de Mélanie Fioleau, Territorial éditions

2022 :  publication dans La vie en HLM, Histoires d’habitant.e.s de logements populaires, Amulop

2022 :  publications dans Télérama, Connaissance des Arts, Urbanisme

REVUE DE PRESSE

https://shoutoutla.com/meet-delphine-queme-photographer

https://www.aint-bad.com/article/2020/11/23/delphine-queme/

https://www.thephoblographer.com/2021/11/05/female-in-photo-20-of-the-best-women-photographers-in-2021/

https://www.all-about-photo.com/photo-articles/photo-article/613/best-rising-photographers-of-january-2020

COMMANDES PHOTOGRAPHIQUES / COMMISSIONED WORK

2021 : Commande photographique sur la Fondation André Wogenscky et Marta Pan dans la collection du Centre des Monuments Nationaux

2022 : Commande photographique sur l’artiste Ann Veronica Janssens au Panthéon dans la collection du Centre des Monuments Nationaux

2022 :  Commande photographique du conseil départemental de Seine Saint Denis sur les cirques et chapiteaux du département de la Seine Saint Denis

www.delphinequemestudio.com

NOTE D’INTENTION

Je fais des photos que “tout le monde pourrait faire et que personne ne fait” comme le dit Raymond Depardon.

Je recherche, inconsciemment mais de façon évidente, une forme de pureté, de minimalisme et d'harmonie dans la sobriété des formes. Une poésie du vide et de l’absence. Une poésie de l’espace où les figures humaines n’apparaissent presque jamais, ou alors, reflétées de façon onirique ou fantômatique. Cela me permet de créer une forme d'ambiguïté dans mes photos.

Ce que je photographie (des murs, des fenêtres, ou tout autre détail, parfois trivial, d’un lieu) importe peu en soi. C'est finalement l’art de voir, de s’émerveiller et de représenter d’une autre manière des espaces quotidiens qui l’emportent sur le sujet lui-même. On voit ainsi la beauté dans ce qui n'est pas "beau", on "voit" les yeux qui ont vu, on voit l’émotion. Ce qui est inerte et banal devient vivant.

Une photographie “figurative” peut ainsi parfois devenir presque “abstraite”. La réalité représentée ouvre alors la place pour l’imaginaire du spectateur qui “construit” et comprend la photo à sa manière.
Et le réel, par son cadrage, par son absence de présence humaine devient en quelque sorte fictionnel ou rêvé et parfois, quand la photo est réussie, étrange.

ARTIST STATEMENT

I make photographs that anyone could easily do but no one does, as Raymond Depardon says.

I search, unconsciously but obviously, for purity in forms, minimalism and harmony in formal simplicity.

A poetry of absence and emptiness.

Photography is probably - in that way - a neurotic way i found to calm my inner self down in a society i found violent and brutal.

It does not really matter what I choose to photograph, be it walls, windows, or any other detail - often commonplace. Opposite photographers like Cartier Bresson, it is more the art of seeing and marveling at things that matters rather than the subject itself. 

One sees beauty in what is not supposedly beautiful, one sees the eyes that are seeing beauty, the emotion of the photographer through the photograph itself. Everything comes alive.

This poetry of spaces where human figures rarely appear or reflected in a dreamlike or ghostly way, enables me to create ambiguity in my pictures.

I try to leave some space for the spectator’s imagination and fantasy who finish to build the picture in his head and understand it his way.

Thanks to a chosen framing or the lack of human presence, reality becomes dreamlike, fictional and even, when the photograph is handled well, strange.