"Quand tout découle de l’oubli total de soi et du fait qu’on s’intégre à l’évènement sans aucune intention propre, il convient que, sans aucune réflexion, direction ou contrôle, l’accomplissement extérieur de l’acte se déroule de lui-même".
Ce texte est extrait du livre de E.Herrigel, un allemand ayant séjourné au Japon dans les années 20, professeur de philosophie ayant tenté de comprendre le bouddhisme zen à travers la pratique du tir à l’arc (kyudo en japonais).
Le Kyudo est une discipline presque plus spirituelle et philosophique que juste sportive et esthétique, comme finalement beaucoup de disciplines au Japon.
Et notamment les disciplines artistiques : on vit dans l’instant présent la vacuité de l’être, ou dit de façon plus “occidentale” : on laisse parler le divin qui est en nous.
On n’a donc pas besoin de viser.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer une image :
et une video :
Je cite pour finir un poème japonais “secret” cité par Bertrand Petit
dans ” Voie de l’arc des Samouraïs ” (Fata Morgana) :
Encocher la flèche
tendre amplement l’arc
s’éveiller spontanément à l’instant du lâcher
sans penser, sans imaginer.
Ce texte est extrait du livre de E.Herrigel, un allemand ayant séjourné au Japon dans les années 20, professeur de philosophie ayant tenté de comprendre le bouddhisme zen à travers la pratique du tir à l’arc (kyudo en japonais).
Le Kyudo est une discipline presque plus spirituelle et philosophique que juste sportive et esthétique, comme finalement beaucoup de disciplines au Japon.
Et notamment les disciplines artistiques : on vit dans l’instant présent la vacuité de l’être, ou dit de façon plus “occidentale” : on laisse parler le divin qui est en nous.
On n’a donc pas besoin de viser.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer une image :
et une video :
Je cite pour finir un poème japonais “secret” cité par Bertrand Petit
dans ” Voie de l’arc des Samouraïs ” (Fata Morgana) :
Encocher la flèche
tendre amplement l’arc
s’éveiller spontanément à l’instant du lâcher
sans penser, sans imaginer.