J’ai déjà parlé dans un précédent post de mon premier choc “Louise Bourgeois” à la Tate Modern (pas pour sa rétrospective mais avant, quand il y avait que sa sculpture “araignée”).
Une femme de 84 ans qui présente des araignées en métal de 6 m de haut en les appellant “maman” et en se payant le luxe, de surcroit, de dire qu’elle adorait sa mère et que c’est pour cette raison qu’elle la répresentait sous forme d’araignée car une araignée est, elle “aussi” : “intelligente, patiente, propre, et utile, raisonnable et indispensable” !!!!, une femme comme cela, c’est, je pense, intéressant !
Donc pour résumer : premier contact, ressenti d’une très grande violence.
Je suis allée voir la rétrospective à Beaubourg et j’ai regardé un magnifique documentaire sur Arte que je recommande car entendre parler Louise Bourgeois est vraiment passionnant.
De l’expo je ne parlerai que d’une oeuvre :
une maquette de la maison familiale de son enfance dans une sorte de cage à côté d’une guillotine.
Là aussi, grande violence !
Elle explique qu’il faut quitter/couper le passé (elle a souffert dans cette maison à cause de son père qui y amenait ses maîtresses !).
En fait elle ne parle tout le temps, et on le voit dans son art (sculptures mais aussi dessins, …), que d’exorciser les traumas de son enfance pour lui permettre de retrouver un certain équilibre : “art is a guaranty of sanity”.
Voici enfin un de ses dessins que j’aime beaucoup, qui rappelera des artistes qui pourraient être ses arrière-petits enfants ! je pense notamment à Isabelle Boinot dont j’ai parlé des dessins dans ce blog.
"Louise Bourgeois" au Centre Pompidou
5 mars - 2 juin 2008 (11h00 - 21h00)
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